La Magie de YHVH-ADNY
Première Leçon : Prononciation, tonalité et rythme
Bonjour ici Rawn Clark qui vous souhaite la bienvenue à cette première leçon sur la Magie de YHVH-ADNY.
J'ai appris la Magie de YHVH-ADNY il y a déjà de cela plusieurs années. C'est pour moi une puissante discipline qui m'a grandement fait progresser sur le chemin de ma propre évolution. Je vous en fais donc présent, ici, en espérant qu'elle favorisera maintenant de même votre propre évolution.
Un des problèmes rencontré avec la version imprimée de ces leçons, est que plusieurs lecteurs sont laissés dans le vague quant à la véritable prononciation du Cantique, problème qui est toutefois résolu par la présente version de cet enregistrement.
Maintenant, puisque la question de la prononciation exacte du Cantique s'avère la plus fréquente, elle constituera donc également le point de départ de notre exploration.
Ani - YHVH - Adonaï - Ribbono Chèl Olam - Amen
Il s'agit là de la prononciation, de la tonalité et du rythme exacts du Cantique.
Séparons maintenant cette séquence en ses cinq souffles constitutifs.
Le premier souffle est le « Ani ». Ce mot hébreu, qui s'écrit Alèf-Noun-Yod, signifie « Je suis ».
La prononciation débute par votre note naturelle la plus basse, pour s'élever lentement et terminer sur votre tonalité la plus haute. « Ani ». Vous devriez prolonger le « Yod » final jusqu'à ce que vous ayez exprimé la totalité de votre souffle.
Le second souffle est le « YHVH », l'imprononçable Nom de D'ieu de la tradition hébraïque, que nous exprimons par conséquent sous la forme de quatre lettres séparées, unies en un même souffle. Chaque lettre devrait utiliser environ le quart de votre expiration et être prononcée sur votre tonalité la plus haute, c'est-à-dire, la même note sur laquelle vous avez terminé le premier souffle. Donc : « Ani, YHVH ».
Le troisième souffle est « ADNY ». Ce mot hébreu, s'écrivant Alèf-Dalèth-Noun-Yod, peut être traduit par « Seigneur » et est utilisé comme substitut oral à l'imprononçable Nom, YHVH. Toutefois, dans la Kabbale, ADNY est un titre spécifique en lui-même et ne constitue pas uniquement un substitut à YHVH. Souvent, il viendra modifier le YHVH en menant au YHVH-ADNY, ou encore nous pouvons rencontrer une combinaison des deux s'exprimant sous la forme de YAHDVNHY.
On attribue à ADNY la même tonalité que le Ani. « Ani ». « ADNY ». Tous deux débutent sur votre note la plus basse, et glissent ensuite de façon ascendante jusqu'à votre note la plus haute. À la différence du Ani, ADNY possède toutefois trois syllabes plutôt que deux, on prononce donc le « don » de ADNY de façon très brève, pour ensuite prolonger le « Yod ». Le Alèf est la note qui s'élève le long de la gamme, alors que le « don » et le « Yod » sont tous deux prononcés sur la tonalité la plus haute. Ainsi : « ADNY ».
Le quatrième souffle est constitué du segment «Ribbono Chèl Olam ». Cette formule hébraïque peut être traduite par « Maîtres des Âges », ou alternativement « Maître de l'Univers ». L'Univers représentant ici la totalité de la sphère temporelle, je préfère donc utiliser « des Âges » plutôt que « de l'Univers ».
Le premier mot de ce segment, « Ribbono », signifie « Maître », mais non pas toutefois au sens d'un ascendant d'un parti sur un autre. Notez que ce terme partage la même racine hébraïque que le mot « rabbin » impliquant ici une notion beaucoup plus pédagogique, ou d'enseignement. C'est le genre de maîtrise dont il est ici question. « Ribbono » est prononcé sur votre tonalité la plus haute, la même en fait sur laquelle vous aviez terminé la prononciation du « ADNY ». « Ribbono ». Prononcer le « Ribbono » devrait utiliser environ le quart de votre quatrième souffle.
Le second mot du segment est le « Chèl », qui utilise également le quart de ce souffle. « Chèl » signifie « de » et est prononcé sur votre ton naturel le plus bas. Ainsi : « ADNY, Ribbono Chèl ».
Le troisième et dernier mot de ce segment est « Olam ». Sa prononciation consume la dernière moitié du présent souffle et s'effectue sur un ton intermédiaire. C'est d'ailleurs le seul mot dans tout le Cantique qui est prononcé sur ce ton. Donc : « Ribbono Chèl Olam ».
Le cinquième et dernier souffle du Cantique est le mot « Amen ». Il s'agit d'une clôture commune aux prières de la tradition judéo-chrétienne, mais la signification et la philosophie se cachant derrière ce terme sont toutefois très complexes. Sa traduction la plus simple pourrait être « Vérité », mais il implique également la notion de « Foi ». Ce mot est composé des lettres Alèf-Mèm-Noun et possède deux syllabes, il est donc prononcé à la manière du « Ani », chaque syllabe se voyant attribuer la moitié de ce cinquième souffle. Ainsi : « Amen ».
Revoyons maintenant tout cela depuis le début :
Ani - inspiration - YHVH - inspiration - ADNY - inspiration - Ribbono Chèl Olam - inspiration - Amen.
Essayons-le ensemble. Prononcez avec moi :
Ani - YHVH - Adonaï - Ribbono Chèl Olam - Amen
Encore une fois :
Ani - YHVH - Adonaï - Ribbono Chèl Olam - Amen
Une dernière fois maintenant :
Ani - YHVH - Adonaï - Ribbono Chèl Olam - Amen
Très bien !
Ceci termine cette Première Leçon. Je suggère que vous pratiquiez la prononciation du Cantique jusqu'à ce qu'elle devienne naturelle -- c'est-à-dire jusqu'à ce que vous parveniez automatiquement à la prononciation, à la tonalité et au rythme appropriés. À ce moment seulement devriez-vous passer à la Deuxième Leçon et débuter l'apprentissage de l'Articulation magique en trois parties du Cantique.