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DEGRE CINQ


Mental (Formation magique du corps mental) :

Le « centre de gravité » et l'espace magique -

Bardon débute sa discussion sur le centre de gravité par une citation d'Archimède : « Montrez-moi un point de l 'univers [depuis lequel tenir debout] et je soulèverai le monde hors de ses gonds ! » Malheureusement, l'explication de Bardon sur ce qu'Archimède essayait de dire n'est pas suffisante pour le lecteur moderne.

Pour la commodité du lecteur non initié, Bardon parle des trois dimensions physiques standard et avance une quatrième dimension, non physique, mais pour l'étudiant en Hermétisme (et pour le physicien moderne), ceci ne suffit pas. L'Hermétiste est conscient du fait qu'il existe plus de trois dimensions dans le domaine physique. A côté des longueur, largeur et hauteur, il y a une autre dimension qui agit directement sur la matière physique, à savoir la durée). Chaque chose physique existe pour un temps donné et ceci est important puisque au niveau du moment physique présent, la matière physique n'est pas infinie. A n'importe quel moment à l'intérieur du continuum espace-temps, seulement une petite partie de l'infinité physique de l'univers est exprimée. En d'autres termes, l'infinité physique de l'univers n'existe dans son intégralité qu'à l'extérieur du champ du temps, dans le champ éternel.

Aussi, dans le royaume physique où les dimensions de longueur, largeur et hauteur sont fluctuantes, la durée de la forme physique d'une chose affecte directement l'existence d'une chose avec la même magnitude que les trois dimensions standard.

Bardon décrit le temps comme la quatrième dimension mais il ne l'affirme pas comme une dimension physique et c'est là que réside la confusion, car le « point » auquel se réfère Archimède n'est pas une dimension physique. Le point d'Archimède et le point de Bardon sont en fait une cinquième dimension, à savoir « le sens ».

La dimension du sens a un impact direct sur le domaine physique en ce que c'est le sens d'une chose (au niveau physique, nous observons cela dans le but d'une chose) qui détermine les détails particuliers de son apparence. Mais ce n'est pas une dimension strictement physique comme les quatre précédentes. Le sens traverse toutes les dimensions de l'existence et a un impact sur chacune d'entre elles d'une manière similaire.

Dans le royaume physique, la durée est la partie du temps qui reste fluctuante. Dans le royaume astral, le temps devient plus que la durée limitée du champ physique, car la durée entière du temps s'ouvre aux yeux astraux. Et dans le royaume mental, le temps devient l'éternité et les yeux mentaux perçoivent la durée infinie entière comme un tout unifié. La signification de ces trois façons de voir le temps est difficile à comprendre depuis une perspective spatio-temporelle.

La conception de l'univers au temps d'Archimède était qu'il s'agit d'une chose infinie - pas seulement infinie en terme d'espace, mais aussi en termes de pensées, idées, émotions, sens, et temps. De la même façon, la philosophie hermétiste définit les trois royaumes (mental, astral et physique) comme chaque étant d'une nature infinie. Le problème est qu'en vue de percevoir l'infini ou le domaine physique en particulier, on doit être capable de changer sa perspective pour celle d'un champ plus élevé. En d'autres termes, on doit déplacer son centre d'attention, passant d'une focalisation sur le corps physique à une vision de l'univers depuis le cœur de son corps astra-mental. Ceci vous retire des restrictions spatiales de la durée du moment présent et permet de séparer de son implication intime dans les circonstances de la vie du moment présent. Ceci est la perspective du centre de gravité, et à partir de là, on peut directement percevoir le sens d'une chose à un niveau astra-mental. Un autre concept à prendre en compte par rapport au centre de gravité est la nature unique de l'infini. C'est là un concept important pour l'Hermétiste qui devrait être étudié par tout élève sérieux.

Un des mystères d'une infinité est que chaque point infini qui peut être défini existe au centre exact de l'infinité. Par exemple, où que vous vous teniez à l'intérieur d'un espace véritablement infini, l'espace s'étirera infiniment dans chaque direction. En d'autres mots, l'infini n'a pas de limites, en soi - il a seulement un « centre ». De plus, ce point central peut être de n'importe quelle taille et il sera cependant toujours un centre fini dans l'infini.

La conscience, étant la racine ou le principe Primordial, traverse l'univers entier, à chaque niveau. A notre niveau d'êtres humains, nous manifestons cette conscience le plus clairement comme notre attention individuelle.

Notre conscience individuelle est ce qui nous relie directement à l'infinie conscience de l'Etre. Nous avons, en vertu de cette connexion, la capacité de placer le point central fini de notre attention où que ce soit dans l'univers infini et de l'agrandir ou le rétrécir comme nous le souhaitons.

En recherchant le centre de gravité, nous libérons notre centre d'attention des liens du moment physique présent et sommes alors capables de l'agrandir et de nous déplacer autour de lui.

Le centre de gravité n'est pas une coordonnée spatiale. En d'autres termes, ce n 'est pas une place ou une chose physique. Ce n'est pas, comme certains l'ont faussement supposé, le centre de gravité d'une forme physique.

Ces choses n'ont de sens que comme analogies, destinées à améliorer la visualisation et l'idéation durant le processus d'atteinte du centre de gravité.

Il y a bien des manières de décrire ce centre de gravité et le processus d'éveil à sa conscience. Dans une tradition avec laquelle je suis familier, le centre de gravité est égal à Tiphareth (la sphère kabbalistique associée à Sol, le soleil). Dans ce système, l'initié a reçu l'ordre de voyager mentalement jusqu'à un temple de Tiphareth et, une fois là, de regarder en bas dans une piscine ou une sphère de cristal, et de voir les circonstances de sa propre vie comme du dessus. Ceci cause une certaine dissociation de l'implication directe et donne à l'initié une perspective renouvelée, élargie. Le sentiment premier ici est qu'on a établi le contact avec son sens intérieur et qu'on voit les expressions physique de ce sens depuis son propre cœur. En allant plus loin, cette perspective ouvre à l'étudiant la vision d'un passage entier de son existence (les vies passées) jusqu'à ce point du temps.

Depuis le centre de gravité, l'initié peut influencer la manifestation physique de toute chose depuis l'intérieur jusqu'à l'extérieur. Ainsi, cela est relié au travail du degré précédent du transfert de conscience. Le Degré Cinq se développe sur le transfert de conscience et l'amène à un autre niveau. Le travail commence par le transfert de votre conscience dans le centre de gravité d'autres choses et se termine avec l'accession de votre propre centre de gravité. Mais, si vous ne travaillez que dans la perspective de placer votre conscience dans le centre spatial d'une chose, vous ne découvrirez pas le véritable centre de gravité. Vous devez au lieu de cela atteindre quelque chose de plus profond qu'une coordonnée spatiale.

Un autre mystère d'un infini est qu'un point fini à l'intérieur de l'infini ne peut pas entourer l'infini à travers une expansion de gradations finies. La seule manière d'entourer une infinité est de devenir soi-même l'infini. Cela requiert, en un point fini sur le chemin, un saut quantique d'expansion où d'un seul coup le centre devient le tout.

Les exercices du centre de gravité ne sont qu'un degré fini sur le chemin qui mène à comprendre l'infini tout entier. Tout ce qu'ils accompliront, c'est à faire de vous un nageur dans le courant infini du temps. Le degré terminal est de devenir le courant lui-même, et non un simple poisson navigant avec le courant. Mais le centre de gravité est le chas d'une aiguille, pour ainsi dire, à travers lequel vous devez passer pour atteindre l'expansion ultime. Il y a de nombreux niveaux ou degrés d'infini. L'infinité de l'espace-temps n'est que le premier que le mage Hermétiste doive conquérir. Quand la conscience humaine s'étend jusqu'à ce que son centre ceigne l'infinité entière de l'espace-temps, alors cette infinité devient une « infinité fermée » et la nouvelle perspective permet de voir directement d'autres infinités. Depuis cette perspective, l'infinité entière de l'espace-temps est perçue comme un tout unifié et la conscience est libre de se fixer sur n'importe quelle partie de ce continuum, à sa discrétion.

Le levier dont parle Archimède se trouve dans le centre de gravité de chaque chose. Ceci est égal au quatrième et plus complet type (ou phase) de transfert de conscience dont j'ai parlé dans la matériau du Degré Quatre.

Pour atteindre ce centre de gravité, l'étudiant doit avoir maîtrisé le vide Mental (du Degré Un) à un haut niveau. L'étudiant doit être capable de se détacher lui-même de son implication avec ses sens physiques puisque c'est la clef pour atteindre le centre de gravité.

Astral (Formation magique du corps psychique) :

Projection des Eléments -

Les exercices de formation de l'âme du Degré Cinq sont similaires à ceux rencontrés dans les Degrés précédents, simplement ils concernent à présent la projection des Eléments. Les techniques sont exactement les mêmes que celles employées pour apprendre à maîtriser l'énergie vitale, aussi ces exercices particuliers ne devraient présenter aucun problème pour l'étudiant.

Il peut être véritablement impossible au lecteur passif de comprendre ce que l'on ressent à accumuler, condenser et projeter un Elément. Dans les mains du mage, ces Eléments deviennent des choses très vraies, concrètes, qui peuvent être condensées à un tel niveau qu'elles en deviennent physiquement actives. Quand Bardon parle de condenser l'Elément Feu à un tel degré que n'importe qui puisse sentir sa chaleur, il n'exagère pas.

Cependant, il faut faire attention en lisant cette section du CVIM étant donné qu'à bien des endroits Bardon informe l'étudiant de ce qui est possible et écrit ensuite que ce qui est possible n'est pas forcément conseillé.
L'élève en Hermétisme ambitionne l'équilibre, spécialement par rapport à son ascension magique. Bien des possibilités mentionnées par Bardon ne peuvent être accomplies qu'après des années de pratique concentrée, unilatérale, et ceci va souvent à l'encontre d'un développement équilibré.

Aussi, si à la fin de la lecture de cette section vous avez l'impression que l'élève doit maîtriser la condensation de l'Elément Feu à un tel point qu'il/elle peut effectivement mesurer une augmentation de température avec un thermomètre, alors recommencez votre lecture. En fait, Bardon affirme explicitement que ceci, ainsi que des artifices similaires, n'est pas requis dans le Degré Cinq. La raison en est que, comme les capacités du mage augmenteront, de plus hautes formes permettront à l'élève d'accomplir ce genre de choses très rapidement et sans les années d'efforts qui seraient, sinon, nécessaires pour maîtriser cette capacité.

Dans ce Degré et celui qui suit, Bardon dit que les projections (que ce soit celles d'un Elément, Fluide, etc.) doivent être clairement perçues par le mage. Elles doivent être si condensées que le mage puisse réellement les sentir. Ci-dessus réside un problème pour le lecteur passif dans ce que l'impression est donnée que n'importe qui devrait être capable percevoir la projection du mage (comme la chaleur dans une pièce emplie de l'Elément Feu). Mais la vérité est que le fait qu'une autre personne puisse ou non, par exemple, sentir la chaleur dans une pièce où le mage a condensé l'Elément Feu, est secondaire. Ce qu'il y a de plus important est que le mage puisse ou non ressentir ces sensations physiques lui-même.

Le degré de condensation d'une projection est une fonction de la propre imagination plastique du mage. Par le Degré Cinq, l'imagination créative du mage a été affûtée à un niveau si élevé que les sensations accompagnant ses visualisations deviennent des choses réelles, mais l'élève ne devrait pas s'inquiéter lui-même de si oui ou non ses projections sont ressenties par quelqu'un d'autre à un niveau physique. L'étudiant n'a rien à prouver (la magie n'est pas une compétition), et si ceci est tenu pour un but, cela va interférer avec les progrès de l'élève.

Pour le lecteur, il est important de garder à l'esprit ce que je viens de dire. Dans les chapitres qui nous attendent, assurez de vous demander si Bardon signifie que c'est le mage qui doit être capable de sentir une chose ou bien si une autre personne doit aussi être capable de la ressentir. Le plus souvent, la projection du mage n'a pas à être si condensée que cela devienne une chose physique sensible pour un observateur ordinaire.

Si nous définissions la « haute magie » comme ce qui vient après la fusion avec une forme divine, alors ce qui est présenté dans le Degré Cinq serait considéré comme entre la « magie basse » et un intermédiaire. A ce stade, la condensation d'une projection à un tel degré qu'elle devienne sensible à toute personne, sans considération de sa capacité magique, est une tâche très difficile. Il n'est pas impossible d'y arriver par ces moyens, mais cela demanderait tellement d'années de pratique dévouée que cela constituerait une diversion du but principal, qui est un avancement continu.

Physique (Formation magique du corps physique) :

Projection des Eléments -

Les trois premiers exercices préparatoires catalogués ici sont intéressants et leur signification peut ne pas être apparente au premier abord. Le premier exercice, lequel implique de charger la main avec l'énergie vitale et ensuite de l'amener à se mouvoir par la volonté seule, est le plus mystérieux.

Expliquer sa rationalité et son importance demandera quelques retours en arrière, aussi prenez le temps de me suivre. Dans le cours normal des événements, bouger un muscle spécifique requiert deux choses : de l'énergie et de la volonté. Par exemple, si vous levez votre bras, cela requiert la volonté de faire ainsi et l'énergie musculaire pour contracter les muscles nécessaires. Si l'un des deux est absent, le bras ne se lèvera pas. Dans ce contexte, nous pouvons définir deux types de mouvement musculaire ou contraction : volontaire et involontaire. Un exemple de contraction volontaire est de contracter consciemment son biceps - cela requiert une concentration de la volonté sur un seul muscle. Une contraction involontaire se produit quand, par exemple, vous levez votre bras et que par conséquent votre biceps se contracte. Ici, la contraction de votre biceps n'est pas directement voulue mais c'est un élément normal de la volonté première de lever votre bras. Plus d'énergie et de pouvoir sont dépensés dans la contraction volontaire d'un muscle que dans sa contraction involontaire. La volonté de bouger un muscle provient de l'intérieur de votre esprit, mais l'énergie requise, elle, provient de la propre réserve d'énergie physique de votre corps.

Dans le premier exercice préparatoire, à l'énergie propre du corps est substituée l'énergie vitale accumulée. De plus, la volonté n'est pas dirigée à l'intérieur du muscle lui-même mais, au lieu de cela, dans l'énergie vitale. La fonction principale de cet exercice spécifique est d'apprendre à l'élève la différence entre le mouvement normal d'un muscle (dans ce cas la main) et un mouvement accompli par une force externe. Cela montre aussi à l'étudiant comment rompre la connexion entre son propre esprit et ses muscles, et accomplir pourtant un mouvement.

Le second exercice implique l'accumulation de l'Elément Air et la réalisation d'un mouvement en vertu de son absence de poids. Ceci, bien sûr, est un type de simple lévitation causée par l'Elément Air. De nouveau, l'esprit n'est à l'origine d'aucun mouvement des muscles - le mouvement est causé exclusivement par l'absence de poids de l'Elément Air et la sensation est celle d'un flottement. Cela conduit ce qui a été appris dans le premier exercice un degré plus loin et apprend à l'élève comment disjoindre même sa volonté du mouvement. Dans le premier exercice, c'était la volonté, concentrée à travers l'énergie vitale, qui causait le mouvement via les muscles, mais dans cet exercice, c'est le caractère de l'Elément Air lui-même (son absence de poids) qui cause le mouvement. La seule volonté requise dans cet exercice est celle qui est impliquée dans l'accumulation de l'Elément Air. Toute contraction musculaire est incidente et involontaire.

Le troisième exercice préparatoire implique l' « extériorisation » de la main. [Note : Bardon se réfère à la main droite, mais si vous êtes gaucher(ère), alors vous devez utiliser votre main gauche.] Le terme d' « extériorisation » signifie la séparation consciente de vos mains astrale et mentale combinées (astra-mentale) d'avec leur enveloppe physique. Ceci est le premier pas vers l'apprentissage de la technique du voyage astra-mental et, ici, il s'applique à la communication passive avec les êtres non-corporels.

L'extériorisation n'est pas un sujet aussi simple qu'il peut sembler au lecteur passif. Pour que l'extériorisation soit complète, la main astra-mentale doit être ressentie exactement comme la main physique. Par exemple, si vous extériorisez votre main astra-mentale et qu'ensuite vous la posez sur votre genou, vous devez être capable de sentir clairement le matériau de votre vêtement, la chaleur de votre propre corps, et la pression de votre main reposant sur votre genou. En d'autres termes, votre main astra-mentale doit être capable de toutes les sensations dont était capable votre main physique.

Il est assez simple d'extérioriser seulement votre main mentale, mais extérioriser véritablement votre main astra-mentale est plus difficile. Aussi, pour être sûr que vous avez accompli cette extériorisation astrale, vous devriez utiliser les sensations standard déjà mentionnées.

Quand elle est complètement maîtrisée, cette extériorisation astramentale sépare complètement votre volonté de votre main physique. Ceci est dû au fait que c'est votre main astra-mentale qui communique votre volonté aux muscles de votre main physique. Le résultat est que votre main physique est maintenant vide et est ainsi rendue disponible à l'influence d'une force extérieure.

Bardon affirme qu'une main physique ainsi vidée de sa contre-partie astra-mentale est transférée dans l'Akâsha. Il est difficile pour le lecteur passif de comprendre, à moins que ce ne soit relié avec les exercices mental/esprit du Degré Cinq concernant le centre de gravité. Peut-être une meilleure façon d'affirmer cela consiste-t-il à dire qu'une main physique, vidée de sa contre-partie astra-mentale, est visible dans l'Akâsha comme un environnement proprement préparé à travers lequel un être peut communiquer directement avec le domaine physique, par l'Akâsha. [Ceci est un exemple de la raison pour laquelle il est si important, dans le procédé de voyage astra-mental, que le pratiquant établisse quelque sort de protection ou bouclier pour le corps physique vacant.]

Le centre de gravité joue un grand rôle dans la pratique de la communication passive. La pratique consiste en trois phases. En premier lieu, la préparation des outils matériels, comme le pendule, la planchette ou un stylo et du papier ; et la préparation de la main par l'extériorisation.

La seconde phase est l'atteinte du propre centre de gravité de l'élève. Ceci place le corps mental de l'élève dans l'Akâsha.

La troisième phase est l'appel, depuis l'Akâsha, de l'être avec lequel vous désirez communiquer. Cet appel se produit complètement dans l'Akâsha, vous n'énoncez rien avec votre voix physique. L'être est alors invité à se servir de votre main physique pour communiquer.

Une fois que l'être s'est manifesté par votre main physique, vous devez ouvrir les yeux (tout en restant en état de transe) et procéder à votre communication, posant les questions de votre choix et notant les réponses. Quand la session est terminée, vous devez, bien sûr, réintégrer votre main astra-mentale et sortir de votre état de transe.

Bardon conseille à l'étudiant de se concentrer principalement sur l'établissement d'une communication avec son propre génie ou ange gardien. On a dit beaucoup de choses dans la littérature occulte sur la nature de cet être, aussi je ne les répèterai pas ici. Il existe aussi bien d'autres méthodes pour établir une communication avec son Ange Gardien. Ce que Bardon présente ici est une méthode passive ou indirecte, qui s'appuie sur un intermédiaire comme un pendule, une planchette, etc. Comme Bardon le dit, le but de cette communication passive est de diriger l'élève vers une forme plus directe de communication.

Un bon supplément à l'apprentissage de la technique de communication passive est de pratiquer une simple communication directe. Laissezmoi m'expliquer : nous avons chacun accès aux conseil de notre Ange Gardien à chaque moment de notre vie, à travers la petite voix intérieure de notre conscience. En pratiquant l'écoute attentive de votre conscience, cette communication devient plus forte - spécialement si vous adhérez au conseil de votre conscience et suivez chacun de ses ordres. Finalement, la conversation intérieure avec votre Ange Gardien peut devenir à double-sens, vous posez des questions et recevez directement des réponses. Cette méthode et celle de Bardon conduisent toutes deux au même endroit mais la méthode de Bardon apprend à l'élève plusieurs choses importantes que la méthode de l'écoute de sa conscience ne peut enseigner. Ecouter sa conscience ne requiert pas d'extériorisation et la maîtrise de cette technique est un pré-requis pour le travail sur les Degrés suivants. De plus, écouter sa conscience n'est pas une technique efficace dans la communication avec les êtres autres que son propre Ange Gardien.

Bardon parle des différentes manières dont la communication venant d'un être non-corporel peut être perçue par le pratiquant. Certains vont ressentir des pensées étrangères dans leur propre esprit, d'autres voir des images ou entendre des mots, etc. Certains peuvent même établir une communication directe avec leur Ange Gardien dès leur première tentative de communication passive, aussi il est vital que l'élève ne limite pas son expérience en conservant des attentes trop réduites.


DEGRE  SIX


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Un compagnon dans l'étude de Franz Bardon

Version originale © 2002 par Rawn Clark

  Version Française © 2003 par Josuah Hutchinson

Préface de L'Auteur

Introduction à Oeuvre

Rawn's Commentaire Sur
LE  CHEMIN  DE  LA  VÉRITABLE  INITIATION  MAGIQUE

Introduction et théorie

PREMIER DEGRÉ     

SECOND DEGRÉ

TROISIÈME DEGRÉ 

QUATRIÈME DEGRÉ

DEGRE CINQ

DEGRE SIX

DEGRE SEPT

DEGRE HUIT

DEGRE NEUF 

DEGRE DIX

Rawn's Commentaire Sur
La Pratique de la Magie Evocatoire

Commentaire

Rawn's Commentaire Sur
LA CLEF DE LA VÉRITABLE KABBALE

Introduction et Theorie

Degre I - V

Degre VI - XII